Sport et handicap : bilan positif pour le programme Club inclusif
Le 04 juillet 2025 – Le Télégramme
Douze associations quimpéroises ont participé au programme Club incusif. Deux de leurs membres ont été sensibilisés aux différents handicaps et ont suivi des ateliers pratiques en sport adapté et handisport.
Six mois après le lancement du programme Club inclusif, la Ville de Quimper présente un premier bilan très encourageant. Mise en place en partenariat avec le Comité paralympique et sportif français (CPSF), cette initiative vise à favoriser l’accueil des personnes en situation de handicap dans les clubs sportifs locaux.
Douze structures volontaires (Quimper Athlétisme, Quimper VTT, Quimper Ergué-Armel FC, Leucémie espoir, Dragons de Tao, Samy Skate Club, Ergué Quimper Handball et Hand Haut bigouden, Kayak Club Quimper, Archers de l’Odet, Rugby Club Quimper, Seniors Sport santé, Sport pour tous) ont pris part à ce programme, représentées par 24 stagiaires. Pendant trois jours et demi, ils ont suivi une formation complète mêlant sensibilisation aux différents types de handicap et ateliers pratiques en sport adapté et handisport.
Chaque club a ensuite bénéficié d’un accompagnement individualisé de six mois, leur permettant de construire un projet d’accueil inclusif adapté à leur discipline.
« L’autisme ou la trisomie nous posaient question »
« Nous étions préparés aux handicaps visuels, auditifs ou physiques, mais l’autisme ou la trisomie nous posaient question, reconnaît un stagiaire. Cette formation nous a donné des clés même si les difficultés n’ont pas disparu. »
Pour certains, comme le Kayak Club de Quimper, déjà engagé dans des actions avec l’IME de Briec, cette dynamique est venue conforter une démarche existante. « Début juin, 80 personnes en situation de handicap ont pagayé sur l’étang de Créac’h-Gwen. Une journée solidaire inoubliable », témoigne Nordine, éducateur au sein de la structure.
Avec Club inclusif, Quimper affirme sa volonté de rendre le sport indispensable et accessible à tous, « à une époque où les enfants pratiquent de moins en moins d’activité physique », déplore l’un des participants.